Des fermes à taille humaine
Une ferme laitière française, ce sont aujourd’hui 56 vaches établies sur 96 hectares (dont 31 hectares de prairies). Réparties sur l’ensemble du territoire, les exploitations laitières gardent ainsi une taille humaine, en adéquation avec des structures gérées en famille, de façon individuelle ou sous forme de groupements entre agriculteurs associés. Dans ce contexte, le pâturage reste plus que jamais d’actualité. Bref, l’image d’Épinal du troupeau de vaches broutant tranquillement dans les prairies françaises a encore de beaux jours devant elle.
Le bien-être des vaches avant tout
Les producteurs (en moyenne 2 éleveurs par exploitation) surveillent attentivement et quotidiennement chacune de leurs vaches. La plupart du temps, celles-ci sont d’ailleurs affublées d’un petit nom. Pour les éleveurs, qui vivent 7 jours sur 7 et toute l’année avec leurs troupeaux, rien de plus naturel que de veiller à leur bien-être. Mais il s’agit aussi pour eux d’un impératif économique : une vache heureuse et en bonne santé produit plus de lait et celui-ci est de meilleure qualité. C’est pourquoi la plupart des éleveurs adhèrent à la Charte des bonnes pratiques d’élevage, référentiel national qui garantit notamment le respect du bien-être animal.
Des races de vaches variées
Enfin, la taille réduite des troupeaux laitiers va de pair, en France, avec le maintien d’une exceptionnelle diversité de races de vaches. La Prim’Holstein reste en effet la première vache française, suivie par la Montbéliarde et la Normande, mais d’autres races plus locales complètent le tableau, en particulier dans le cadre des filières AOP : Abondance, Tarentaise, Brune, Vosgienne, Salers, Bretonne Pie Noir, Froment du Léon, Béarnaise, Jersiaise… Origine, robe, caractère, qualités d’élevage : toutes ont leurs spécificités et contribuent à la biodiversité des campagnes françaises.
* Source : BDNI 2014.