La crise sanitaire a eu un impact important sur le mode de vie et le moral des parents et, par ricochet, a influencé l’humeur et les modes de vies des enfants notamment autour de 3 axes : l’alimentation, l’activité physique et la sédentarité. Voilà ce qu’ont mis en évidence trois experts lors du e-symposium, organisé par le CNIEL, dans le cadre d’une campagne d’information cofinancée par l’Union Européenne, qui encourage la lutte contre la sédentarité et les déséquilibres alimentaires.
Contraints de limiter nos sorties et nos loisirs, certains ont su glisser dans leur quotidien des rituels bien-être ou défoulement. … suivre des cours à distance, pédaler, courir ou danser en famille. A l’inverse, d’autres ont abandonné tout hobby sportif et constatent une perte d’endurance et de motivation pour se remettre à bouger. Chacun, petits et grands, a pris l’habitude, au fil de ces longs mois de pandémie, de rester dans sa bulle. En attendant les grandes vacances, voici l’heure du bilan. L’idée ? Trouver les moyens de (re)trouver le mode de vie qui nous fait du bien.
Côté activité physique, quels sont les changements observés ?
L’activité physique regroupe le sport et toutes les activités qui font bouger. Pendant le premier confinement, chez les 6-10 ans, 42% ont diminué leur activité physique et 59% chez les 10-18 ans. Le temps de jeu actif chez les moins de 6 ans a été réduit pour 25% d’entre eux, a été augmenté chez 50% d’entre eux.