Plusieurs études publiées jusqu’en janvier 2017 attestent du double bénéfice que représente, pour la santé publique et l’économie, l’association calcium-vitamine D sous forme de produits laitiers.
L’ostéoporose : un défi de santé publique
L’ostéoporose est une maladie qui altère gravement la qualité des os jusqu’à les fragiliser et provoquer diverses fractures. Elle touche essentiellement les femmes après la ménopause, mais avec l’âge, les hommes ne sont pas épargnés. Par son ampleur, l’ostéoporose est devenue un problème de santé publique. En 2013, en France, environ 50 000 fractures de la hanche ont été constatées pour les femmes de plus de 60 ans. Avec à la clé, des conséquences en termes de mortalité avancée, de diminution de la qualité de vie des personnes, et bien sûr des dépenses de santé exponentielles. Alors qu’en disent les experts ?
Les bienfaits des produits laitiers
Parmi les solutions de prévention et de prise en charge de cette maladie chronique et invalidante, on mise sur les bénéfices d’une consommation régulière de produits laitiers. En effet, elle aurait une action favorable sur les fractures ostéoporotiques, en les limitant ou en les évitant, participant ainsi à l’amélioration de la qualité de vie et à la diminution de la mortalité.
Le calcium et la vitamine D sont des nutriments essentiels et constitutifs d’une bonne santé osseuse. Comme on le sait, la plupart des produits laitiers en sont riches ! De plus, l’action du calcium est potentialisée par la présence d’autres nutriments comme le phosphore, le lactose, la vitamine D et des protéines. Cet « effet matrice » des produits laitiers influence positivement la qualité du squelette osseux et leur confère une place importante dans la prévention de l’ostéoporose.
Quelles préconisations nutritionnelles pour conserver sa santé osseuse ?
Ainsi que le préconise le Programme National Nutrition Santé, en respectant dans son alimentation quotidienne l’apport de trois à quatre produits laitiers par jour, quatre pour les femmes de plus de 55 ans, davantage concernées par les problèmes de carences et de fragilisation osseuse après la ménopause.
Ou bien encore, comme suggère une récente étude française, en consommant deux produits laitiers enrichis en vitamine D par jour, si les besoins ne sont pas couverts par une alimentation répondant aux recommandations. Cette habitude alimentaire permettrait de couvrir ses besoins nutritionnels. Elle contribuerait de ce fait, à diminuer les risques de fractures, et à éviter la perte d’autonomie et de qualité de vie qui survient souvent en cas d’ostéoporose.
Une solution économique qui pourrait à terme s’avérer très profitable à notre santé osseuse !
Source: Hiligsmann M. & al. Arch. Osteoporos 2017. Doi : 10.1007/s11657-017-0352-1