Colorisation au pif
Pour faire un bon caramel au beurre salé, le mieux est de commencer par se rendre au pays du caramel au beurre salé : la Bretagne. Direction Paimpol, chez le spécialiste de la question : Ambre1 qui tire son nom de la couleur de l’ambre et des embruns costarmoricains. Ici, Caroline et Nicolas Hubert caramélisent depuis dix ans. Issus tous les deux de la pâtisserie gastronomique – ils se sont rencontrés dans les cuisines de Roellinger à Cancale – ils ont démarré dans leur cuisine, avant d’installer une emballeuse dans leur garage et enfin, fini par construire cette petite usine boutique de Pleudaniel. Des clients parisiens prestigieux étiquettent leurs pots d’un simple « savoir-faire artisanal élaboré au beurre Bordier ».
Car du beurre, il en faut. Ingrédient n°1 de cette recette devenue aussi familière qu’un camembert. La maison en passe 200 kg par semaine… Et non du moindre : du Bordier exclusivement. Nicolas estime qu’il faut la dose : un bon caramel contient 20% de beurre. Le beurrier rennais fabrique tout spécialement un beurre qu’il « fait pleurer beaucoup plus » – assécher – qu’habituellement.