Comment s’alimenter pour mieux s’entraîner ?

Publié le 27.05.2019 , mis à jour le 25.10.2022

Afin de susciter un échange, Milk and Move réunissait dernièrement plusieurs coachs et deux experts afin de débattre par la suite de la nécessité de bien manger, et surtout à quel moment. Eléments de réponse.

Fitness woman prepare breakfast. Healthy homemade oatmeal with vegetables.

Le plaisir, avant tout. Que ce soit dans la quête de performances physiques ou par pur soucis d’esthétisme, le sport en salle connaît aujourd’hui un engouement sans précédent. Qui n’a pas un ami, un collègue ou un membre de sa famille devenu du jour au lendemain un adepte de la salle ? Ils sont aujourd’hui des milliers en France à pratiquer cette discipline, mais qui dit entraînement dit alimentation.

C’est donc logiquement en salle, au milieu des poids et des cordes à sauter, que Véronique Rousseau, ancienne sportive de haut niveau aujourd’hui diététicienne est venue à la rencontre de ces adeptes pour parler perte de masse grasse.

 

Des légumes, des légumes, des légumes !

L’ancienne judoka le martèle, cette perte ne peut être effective qu’en réduisant sensiblement les féculents dans son alimentation, et en privilégiant à outrance s’il le faut les légumes. De quoi se réconcilier avec les choux de Bruxelles ? Pas obligatoirement. Le message de Véronique est clair et touche directement Inès, 25 ans et sportive confirmée.

« J’ai perdu 17 kilos en un an. J’ai arrêté de manger des féculents quand j’ai commencé à vouloir perdre de la masse grasse, et je consommais beaucoup plus de légumes. Je mange beaucoup plus souvent désormais, toutes les trois heures, six fois par jour. » 

Inès Haltérophile de haut niveau

Pour étayer son développement, Véronique met tout de même en garde contre les régimes à la mode de type « keto », « low carb » ou « Ducan ». « Le plaisir doit être le moteur » pour Véronique Rousseau, et il ne faut pas hésiter à « troquer » un écart riche en calories contre une séance. En d’autres termes, votre entraînement n’est pas à mettre à la poubelle en même temps que le carton de la pizza que vous venez d’engloutir.

 

Récupérer c’est bien, en mangeant c’est mieux

La mode justement, c’est actuellement celle des compléments alimentaires à boire. Dominique Poulain, diététicienne et nutritionniste du sport est elle venue sensibiliser les sportifs sur l’importance de consommer des protéines juste après l’effort. L’expert, pas vraiment fan de ces compléments, donne d’ailleurs un conseil tout simple « manger 3 petits beurres et boire un verre de lait ».

Une proposition qui ne plaît pas à Inès, qui préfère « la whey » (compléments alimentaires) mais reste conscience de l’importance de la récupération. « En général j’ai tendance à prendre des compléments alimentaires tout de suite après l’effort, et une heure après, un repas normal. »

Rokhaya ressort en revanche changée de cette intervention. 

« J’ai appris des choses, notamment au niveau des collations après l’effort pour la prise de masse. Beaucoup de mes élèves ont tendance à prendre des compléments alimentaires. Personnellement je n’en suis pas trop fan. Si je suis en prise de masse je vais manger beaucoup de manioc, patates douces, ou fromage blanc. »

Rokhaya Coach Sportif

Lewis a lui cessé le lait de vache pour privilégier le lait de soja ou d’amande, tandis que Charlène consomme des compléments en petite quantité mais préfère privilégier une alimentation « basique ». Car après tout, pourquoi le plaisir pris lors d’une séance ne pourrait-il pas laisser place à un plaisir culinaire ? Comme disait l’autre, « après l’effort, le réconfort. »

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