Qui a le choix, a l’embarras ! Il est loin le temps où les matières grasses étaient cantonnées à un pays, une région. Nous avons une palette de possibilités pour cuisiner et nous régaler. Beurre doux ou salé, crème épaisse ou liquide, huile, crème ou lait de coco, vierge ou désodorisé. Comment s’y retrouver et faire des choix judicieux.
Graisses animales/graisses végétales : un classement dépassé
Durant des décennies, on a laissé croire que les matières grasses d’origine végétale étaient meilleures pour la santé, puisque principalement composées de graisses insaturées. Le repère était leur aspect « solide » plutôt que liquide comme la plupart des huiles. Mais, il y a des exceptions à la règle : l’huile de palme et l’huile de coco, qui se solidifient dans leur contenant. Ceci s’explique par leur composition en graisses saturées, presque 90% pour l’huile de coco, soit bien plus que le beurre.
En outre, les connaissances scientifiques ont évolué et on ne peut plus mettre toutes les graisses saturées « dans le même panier ». Seul l’excès de graisses saturées appelées acide laurique, acide myristique et acide palmitique, peut favoriser l’augmentation du taux sanguin de « mauvais cholestérol » (LDL) et augmenter le risque cardio-vasculaire. (1)