Episode #12 Foot Freestyle : interviews ping-pong avec Lahna et Alice

Les clés pour pratiquer le freestyle

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, on n’a pas besoin d’être champion de foot pour pratiquer le freestyle. On peut tout aussi bien se lancer si l’on est danseur, ou gymnaste par exemple. Les enchaînements en freestyle s’apparentent souvent à des chorégraphies, des séquences bien huilées auxquelles on ajoute de la musique. En fin de compte, comme nous l’a expliqué Alice, le principal en freestyle, c’est d’avoir son propre style, et le sport que l’on pratique à l’origine peut influer sur ce style pour le rendre unique. Comme pour le skateboard, ou le BMX, inventer ses propres « tricks » permet de devenir identifiable, reconnaissable, et cette créativité est ce qui est récompensé par de nombreux points en compétition.

La clé de toute progression est l’entraînement. Et là, il faut s’entraîner seul, sans équipe et sans coach. La règle : comme tout travail d’autonomie, le freestyle demande de la patience et de la persévérance. Passer plusieurs mois à répéter un tricks, cela permet de pouvoir les enchaîner lorsqu’on le souhaite, et pas simplement parce qu’on a eu la chance de le réussir à un moment précis. Il peut être également intéressant de regarder des compétitions, de s’inspirer des différents styles selon les pays. Lorsque l’on s’inspire sur YouTube d’autres freestyleurs, il est nécessaire de décomposer chaque figure afin d’en maîtriser tous les aspects. Évoluer étape par étape permet de s’attaquer lentement à des gestes plus difficiles pour mieux les maîtriser.

Autre astuce : se filmer lorsque l’on est seul est d’ailleurs un bon moyen de s’améliorer en autodidacte. Un mauvais placement ou un changement trop long sera vite repéré à l’image. La vidéo nous permet d’avoir un retour global, on pourra ainsi adapter son style pour le rendre plus fluide, et qui sait, poster la vidéo pour avoir l’avis d’autres internautes freestyleurs ?

Le freestyle mobilise énormément les articulations, il est préférable de bien les échauffer et les habituer à répéter des mouvements inlassablement sur une courte durée. Il faut également penser à alterner les types de mouvements : on ne peut pas passer plus de deux heures à jongler avec la tête par exemple. Pour des pratiquants quotidiens comme Alice, mieux vaut alterner les mouvements un jour sur l’autre pour éviter toute blessure. La souplesse n’est pas du tout un obstacle pour le freestyle, à condition qu’on la travaille avec quelques étirements pour améliorer la fluidité de ses mouvements.

Vous n’avez plus qu’à vous amuser.