Maux de tête et migraines, douleurs aux seins et au bas-ventre, rétention d’eau, irritabilité, anxiété voire dépression… : entre la puberté et la ménopause, la plupart des femmes souffrent, à l’arrivée de leurs règles, de symptômes variés mais toujours déplaisants. Ceux-ci caractérisent ce que l’on appelle le syndrome prémenstruel (ou SPM). Or, d’après des recherches récentes, les produits laitiers pourraient atténuer ces symptômes, grâce au calcium surtout, mais aussi à la vitamine D.
Des recherches prometteuses
À travers diverses études, des chercheurs ont essayé de connaître les effets de l’alimentation sur le syndrome prémenstruel. Leur objectif : déterminer si certains aliments, notamment les produits laitiers, peuvent jouer un rôle sur les symptômes associés à ce syndrome. Or, depuis le début des années 2000, plusieurs équipes médicales ont publié des observations sur un rôle potentiellement favorable des produits laitiers : les femmes qui consomment 3 produits laitiers par jour pourraient présenter moins de symptômes prémenstruels que les femmes qui n’en mangent pas du tout.
Calcium et vitamine D au menu
Plusieurs études ont en effet constaté une corrélation entre un taux de calcium dans le sang trop bas (hypocalcémie) et certains symptômes du syndrome prémenstruel comme la fatigue, l’anxiété, la dépression, les changements d’humeur et les crampes.
En revanche, un apport en calcium de 1200 mg par jour, qui correspond à la consommation de 3 à 4 produits laitiers quotidiens (lait, yaourt, fromage blanc, fromage…) associée à une alimentation équilibrée, diminuerait significativement la plupart de ces symptômes. Une étude évoque même une baisse de 30 % du risque de syndrome prémenstruel pour les femmes ayant un apport en calcium plus élevé.
Une autre étude montre que des apports alimentaires élevés de vitamine D seraient également bénéfiques, permettant au total de diminuer les symptômes d’environ 40 %. Cet aspect continue à être exploré, mais les résultats sont d’ores et déjà prometteurs. Aucune raison, donc, de se priver de produits laitiers pendant cette période sensible, bien au contraire : ceux-ci constituent une manière naturelle de prévenir les désagréments plus ou moins gênants du syndrome prémenstruel.