Toute une histoire
Ciabatta, toast, crostini et même sandwich (en version enfermée), la tartine est un vaste sujet culinaire. Prêt à toute créativité, naviguant aussi bien entre salé et sucré, destiné à tout public, prédisposé à n’importe quel repas, le sandwich ouvert reste un support des plus éclectiques. Le domaine de la tartine est en effet très vaste. Il démarre historiquement avec la naissance du pain. Élément nourrissant, la grosse tartine de seigle et d’orge sert en effet au Moyen Age avant tout de contenant. Un « tranchoir » sur lequel on vient déposer son morceau de viande. Le jus imbibe la mie, on mange à la main, le tour est joué. La civilisation moderne réinterprète le geste en variantes élégantes, légumières ou gourmandes. C’est le b.a-ba de la table. Ce croûton de pain sous le morceau de camembert ou ce petit morceau arraché à une miche pour récupérer sa sauce à la crème… On s’invente tous au cours des repas de mini-tartines à notre façon. D’aucuns lui préféreront le beurre au radis, d’autres le vin blanc à la fondue, les derniers le goût d’ail à celui du pissenlit.