En hiver ou lorsque les animaux sont à l’étable, le fumier (bouse de vache et litière de la paille) et le lisier (effluents liquides) connaissent également un processus de valorisation : ils seront eux aussi exploités pour leurs qualités fertilisantes sur les terres agricoles. Objectif : favoriser la croissance des cultures.
Mais en attendant les périodes d’épandage autorisées, fumiers et lisiers sont stockés selon des conditions strictement réglementées, notamment par la directive Nitrates : la capacité, les modalités et même la durée de stockage dépendent de plusieurs paramètres, tels que la qualité des effluents, la nature des sols, etc. Les lisiers par exemple, doivent obligatoirement être stockés en fosse étanche.
Et quand vient l’heure de l’épandage, un plan très précis définit là aussi les doses et les fréquences d’épandage sur chaque parcelle, en fonction de sa situation géographique, de la nature de son sol et des systèmes de culture. Les périodes d’épandage sont ainsi propres à chaque région et calées sur les besoins nutritionnels saisonniers de chaque type de culture.