Bio, sans lactose, sans sucres ajoutés, au lait de brebis ou de chèvre, venus de contrées lointaines comme le kéfir ou le skyr… Depuis 10 ans, de nombreuses nouveautés s’invitent au rayon des produits laitiers. Yaourts, lait et desserts ultra-frais font leur révolution : tour d’horizon pour mieux comprendre ce phénomène.
L’émergence de nouvelles habitudes de consommation
Si les produits laitiers ont toujours tenu une place à part dans l’alimentation des Français, leurs modes de consommation sont aujourd’hui en pleine mutation pour suivre les nouveaux usages.
À commencer par l’évolution des habitudes alimentaires — petit-déjeuner souvent boudé, repas « plat unique », consommation nomade —, à laquelle s’ajoute une préoccupation écologique montante, conjuguée à une demande de bien-être et santé qui mène un nombre croissant de consommateurs à ajuster leurs choix de produits (bio, local, éthique, etc.) ou à modifier leur alimentation (flexitarien, végétarien, etc.).
En 2017, 17 % 1 des Français déclaraient avoir adopté un régime alimentaire particulier.
Des produits laitiers en pleine réinvention
Pour répondre à ces nouvelles attentes des consommateurs, l’offre de produits laitiers s’est donc diversifiée. Les petites bouteilles de yaourt à boire enrichi en probiotiquesont été précurseures il y a 10 ans.
Depuis, les rayons frais font une place grandissante aux produits bios, aux préparations à base de lait de brebis, de chèvre et aux beurres artisanaux.
L’offre de yaourts et d’encas hyperprotéinés – conçue à l’origine pour les sportifs – a été élargie pour s’ajuster aux attentes des végétariens.
Les laits fermentés aussi reviennent sur le devant de la scène tandis que les produits « ethniques » font leur apparition avec des préparations ancestrales venues du monde entier (kéfir, skyr, ayran,…).