- L’étape de la diversification est un pas à franchir par les parents. Vous avez opté pour les purées et les compotes ou décidé de vous lancer dans la fameuse DME, diversification menée par l’enfant ?
Et comme toutes les premières fois, vous ressentez à la fois de l’excitation, de l’impatience tout en étant quelque peu désemparé. Mon bébé va-t-il finir par aimer autant les légumes que les fruits ? Comment être sûr.e de bien m’y prendre ? Et quand je laisse mon enfant de 1 an se servir dans mon assiette ou que la nounou le laisse sucer un cornichon, est-ce trop tôt ou pas ?
Des gourmets, plus tôt qu’on ne le croit
L’initiation au goût démarre in utero et se poursuit grâce à l’allaitement maternel. Eh oui ! déjà pendant la grossesse votre bébé a fait ses gammes aromatiques, via le liquide amniotique, et découvert divers parfums provenant de l’alimentation de sa maman. Pour l’anecdote, il a été étudié que des bébés dont les mères ont consommé des produits anisés pendant la grossesse sont plus attirés par cette saveur en grandissant.
Nourri au sein, le nourrisson continue à se familiariser avec différents arômes car le goût du lait maternel se modifie en fonction de l’alimentation maternelle. L’exposition à ces différents goûts et odeurs favorise l’acceptabilité ultérieure d’aliments nouveaux, vecteurs de ces arômes.
En définitive, votre enfant partage, à sa façon, vos préférences alimentaires ! Et si vous cuisinez avec de l’ail et des épices, il y a de grandes chances pour que vous lui transmettiez ces saveurs à table.