De l’humour en temps de guerre…
1917. La Première Guerre mondiale bat son plein. Un certain Léon Bel sert dans la section B70 de ravitaillement en viande fraîche. L’insigne de son bataillon ? Le dessin d’une vache hilare, créé par l’illustrateur Benjamin Rabier à l’occasion d’un concours.
Pour narguer les Walkyries, figures de la mythologie germanique et emblèmes de l’armée allemande, les soldats baptisent leur mascotte… « La Wachkyrie » !
… à la reconstruction
Après la guerre, dans le fin fond du Jura, le même Léon Bel décide de se lancer dans la production et la commercialisation de fromage fondu, selon un procédé inventé en Suisse plusieurs années auparavant.
En 1919, il reçoit la partition d’un foxtrot* – danse alors en vogue- humoristique composé par un ancien compagnon de régiment. Pour faire sourire ses amis, ce dernier a illustré sa partition avec le fameux dessin de Rabier. Une inspiration salutaire pour Léon Bel : en 1921, afin de donner un nouveau souffle à son entreprise, il décide d’apposer sur tous ses fromages fondus le nom de « vache qui rit ». Un mythe est né.
La Vache qui rit trouve son style
Léon Bel fait alors fabriquer une boîte métallique pour conditionner son fromage. Après avoir testé une première étiquette qui ne le satisfait pas pleinement, il demande à Benjamin Rabier de dessiner une image plus conforme à ses attentes. La vache qui rit devient rouge avec un museau blanc.
Un peu plus tard, Anne-Marie, l’épouse de Léon Bel, décide de lui faire porter des boucles d’oreille : un look qui, à quelques variations près, est toujours celui de la vache préférée des Français !
Découvrez en plus sur le site de la Maison de La vache qui rit : www.lamaisondelavachequirit.com !