Pour profiter à 100% d’une randonnée, prévenir les coups de pompe ou les crampes, le mieux est de s’inspirer de la diététique des sportifs ! C’est particulièrement important pour les jeunes enfants, qui ont moins de réserves énergétiques et se déshydratent plus facilement que les adultes… d’autant qu’ils ont tendance à se dépenser davantage.
Avant de partir : on fait le plein de carburant
Qu’on parte pour la matinée, l’après-midi ou la journée entière, le repas précédant la randonnée doit comporter suffisamment de glucides, seuls carburants utilisés par les muscles dans les 20 à 30 premières minutes d’effort. Au petit-déjeuner, on prévoit plusieurs tartines ou un bon bol de céréales, complétées d’un produit laitier et d’un fruit. Au déjeuner, une belle assiette de féculents (pâtes, riz, pommes de terre), avec une source de protéines (viande, poisson, œuf…), des légumes, un produit laitier et un fruit. On évite les aliments très gras, charcuteries, frites, beignets…, qui allongent la digestion et retardent d’autant la possibilité pour l’organisme de bien oxygéner les muscles. Et on n’oublie pas la boisson, café, thé ou eau selon le moment de la journée.
Tout au long de la randonnée, on s’hydrate
Marcher fait transpirer : la sueur permet à l’organisme d’évacuer le surplus de chaleur produit par le travail musculaire, de façon à maintenir la température interne constante. Et plus il fait chaud, plus la sudation est importante. Or, le manque d’eau fatigue et sans aller jusqu’au coup de chaleur, il peut occasionner des crampes ou des courbatures. En prévention, il est conseillé de boire régulièrement sans attendre la soif : par petites gorgées ou jusqu’à 25 cl, pour atteindre au moins 50 cl (30 à 40 cl pour un jeune enfant) par heure de marche. L’eau plate est la boisson la plus adaptée, qu’il ne faut pas boire glacée pour qu’elle soit rapidement assimilée. Les eaux gazeuses sont moins digestes en cours d’effort et les sodas à éviter du fait de leur trop forte concentration en sucres, qui prolonge leur durée de séjour dans l’estomac. Les boissons dites « énergisantes » sont quant à elles formellement déconseillées par l’Anses au cours de l’effort, compte-tenu de leur teneur élevée en caféine, qui peut être à l’origine d’un accident en cas de prédisposition à des troubles du rythme cardiaque (1).