Le végétarisme consiste à ne pas consommer de chair animale (viandes, charcuteries, poissons, fruits de mer…). Bien menés, les régimes végétariens non stricts, c’est-à-dire n’excluant pas les produits laitiers et les œufs, permettent de couvrir les besoins particuliers liés au vieillissement. En effet, à partir de 50 ans, et de surcroît après 60 ans, veiller à adopter un mode de vie sain – activité physique, sommeil, alimentation…- optimise les chances de vieillir en forme.
La particularité de l’alimentation des seniors
En anticipant le temps de la retraite, l’attention portée à l’alimentation se justifie. D’une part, parce que le risque de pathologies en lien avec l’alimentation (diabète, hypertension, excès de cholestérol, cancer, ostéoporose…) augmente au fil de la vie. Et d’autre part, parce que le vieillissement accentue certains besoins nutritionnels. C’est le cas par exemple pour le calcium et la vitamine D, qui aident à limiter les risques de fractures liées à l’ostéoporose, plus particulièrement chez les femmes qui bénéficient d’une moindre protection hormonale après la ménopause. Une supplémentation en vitamine D, prescrite par le médecin, est recommandée, notamment l’hiver.
Contrairement à une idée reçue, en vieillissant, il s’agit de continuer à manger suffisamment de protéines pour faire face à la fonte musculaire physiologique. Conjuguée à une activité physique régulière, une alimentation équilibrée contribue ainsi à un « vieillissement réussi ».