Le calcium est donc un précieux allié de notre activité musculaire.
Il intervient dans la transmission nerveuse, et la contraction musculaire. Chez les sportifs, un apport de calcium insuffisant peut ainsi provoquer des crampes.
Il intervient également lors de la transformation du glycogène (sucre stocké dans notre foie) en glucose « 6-P », la forme de glucose utilisable par notre métabolisme.
Enfin, il permet l’activation d’une enzyme du cycle de Krebs qui intervient dans la majorité des activités musculaires de notre organisme.
Une étude* vient de montrer l’absence de lien entre consommation de produits laitiers avant une compétition et inconfort digestif. Raison de plus de ne pas les supprimer, au contraire les consommer permet de profiter de l’intérêt nutritionnel de ces derniers.
La phase de récupération est une période primordiale dans la compensation des pertes occasionnées par le sport (eau, minéraux, glucides, protéines et lipides) et des atteintes musculaires pouvant occasionner douleurs et diminution des performances. Il est donc nécessaire d’hydrater, et de reconstituer les stocks de glycogène notamment.
Grâce à leur teneur en eau (90%) et à la qualité de leurs nutriments (protéines pour les muscles, vitamines et minéraux dont le calcium), le lait et le yaourt nature sucré ou aromatisé constituent un excellent aliment/boisson de récupération (Ivy et al 2002). De plus cette collation prise immédiatement après l’exercice physique a montré son intérêt dans l’optimisation de la récupération.
L’activité physique régulière – 1 à 2 fois par semaine – favorise la fixation du calcium sur les os. Associer à la consommation de calcium laitier un mode de vie actif, permet donc d’optimiser la qualité et la solidité osseuse.
*Haakonssen E.C. et al. (2014) Dairy based pre-exercise meal does not affect gut comfort or time-trial preformance in femal cyclists, International Journal of Sport Nutrition and Exercise ; DOI : http://dx.doi.org/10.1123/ijsnem.2014-0069