Acclimatation à la chaleur
Un coup d’œil au thermomètre ne suffit pas pour déterminer le ressenti corporel face à la hausse de la température ambiante. D’autres paramètres doivent être pris en considération afin de comprendre les difficultés des sportifs à maintenir une bonne thermorégulation: humidité de l’air, rayonnement solaire, vitesse du vent,…
A Tokyo, la température attendue entre 32 et 35 degrés et les taux d’humidité avoisinant les 80 % ont de quoi malmener les organismes et mettre en difficulté des mois de préparation. Pour contrer au mieux ces conditions extrêmes, les scientifiques recommandent aux athlètes de s’entrainer dans des conditions similaires à celles de la compétition pour laquelle ils se préparent. Pour cela, des stages d’acclimatation dans des cabines d’entraînement simulant un climat tropical, à 37-40°C pendant 6 à 10 jours avant les compétitions olympiques, ont la faculté de susciter des adaptations physiologiques qui peuvent atténuer les effets négatifs du stress thermique.
Dissipation de la chaleur
A l’effort, la régulation de la température du corps repose sur l’équilibre entre la production de chaleur créée par la contraction musculaire et les mécanismes de dissipation de chaleur. Une des réponses métaboliques est l’évaporation de la sueur qui transporte et évacue la chaleur en excès, ce qui aide à refroidir tout le corps. Mais, si l’air est humide, l’eau ruisselle sur la peau et empêche l’élimination de la chaleur. La température de l’organisme augmente, la fréquence cardiaque aussi par diminution du volume sanguin total, ce qui conduit à sous-performer avec le risque d’être victime d’un coup de chaleur.