Comme tous les mammifères, les vaches ont besoin de maintenir leur température corporelle à un niveau constant. Que se passe-t-il en hiver lorsque le froid fait son apparition ? Comment éviter que la chute des températures n’ait un impact sur leur bien-être et leur productivité ? Découvrez les gestes préventifs des éleveurs.
La sensibilité des vaches au froid
En France, les races de vaches sont adaptées à nos climats. Si certaines sont plus résistantes au froid – comme la Tarentaise, la Montbéliarde ou l’Abondance – de manière générale entre -5 ° et +25 °C, dite zone thermoneutre, ces animaux massifs maintiennent leur température corporelle aux alentours de 38 °C, sans dépenser plus d’énergie pour se réchauffer ou se refroidir.
Comme de nombreux animaux, les vaches développent des systèmes d’adaptation au froid à l’arrivée de l’hiver: un pelage plus épais, une couche de gras isolante et un métabolisme plus sollicité, donc des besoins en nourriture plus importants.
Toutefois, en dessous de -5 °C, la vache va commencer à puiser dans ses réserves pour se réchauffer : elle peut donc être amenée à perdre du poids, ce qui peut affecter son bien-être et donc sa production de lait. Un contexte où l’éleveur redouble de vigilance.