Protéines végétales et animales
Aux Etats-Unis, les experts recommandent surtout d’ajuster les apports en fer, zinc et calcium. Mais les végétariens peuvent aussi manquer de vitamine B12, de vitamine D, et même de protéines. Une récente étude américaine menée chez des jeunes femmes végétariennes montre que leurs besoins en protéines ne sont pas correctement couverts : les protéines d’origine animale ne représentent que 21 % de leurs apports protéiques quotidiens, alors qu’il en faudrait au moins 50 %. Les protéines d’origine végétale sont en effet moins riches en acides aminés et donc de moins bonne valeur nutritive. Moins « efficaces » : un test d’efficacité attribue aux protéines de blé un score de 42 %, contre 100 % pour la poudre de lait.
A surveiller de près pour les femmes et les seniors
En fonction de la quantité mais aussi de la qualité des protéines consommées, les besoins protéiques sont donc plus ou moins couverts. Un problème réel pour ces jeunes femmes, les adolescents mais aussi potentiellement pour tous les végétariens. Et en particulier les seniors, qui doivent préserver leur capital osseux et musculaire.
Le plus simple est de n’oublier ni les œufs ni surtout les produits laitiers, qui apportent à la fois des protéines et du calcium.
Les bons réflexes : un produit laitier à chaque repas, voire plus pour l’adolescent végétarien qui ne l’oublions pas doit couvrir ses besoins de croissance, et des œufs pour leur bonne composition en acides aminés essentiels.
Source : nutrition, doi:10.1016/j. nut.2010.08.024