Du samedi 2 juillet au dimanche 24 juillet 2016, le 103e Tour de France comprendra 21 étapes depuis la Normandie jusqu’aux Champs-Élysées, en passant par le Cantal, les Pyrénées et bien sûr les Alpes. Et si on en profitait pour redécouvrir les richesses laitières des terroirs français ?
Fromages, beurre et crème en Normandie
C’est au Mont-Saint-Michel que débute le Tour de France cette année. Pour la première étape, les coureurs commencent leur périple en se dirigeant vers Utah Beach, l’une des plages du Débarquement du 6 juin 1944. La deuxième étape se déroule aussi dans les terres normandes, puisqu’elle va de Saint-Lô à Cherbourg-en-Cotentin. Côté produits laitiers, nous sommes gâtés : dans cette grande région d’élevage bovin, 6 d’entre eux bénéficient d’une AOP (le camembert de Normandie, le livarot, le pont-l’évêque, le neufchâtel, le beurre et la crème d’Isigny). Les spécialités culinaires font bien sûr la part belle au beurre et surtout à la crème fraîche (miam, le poulet vallée d’Auge, la marmite dieppoise, la sole à la normande et les desserts pur beurre !).
Les Pays de la Loire : fromages et crémet au programme
Avec la troisième étape, qui file de Granville à Angers, les coureurs descendent vers le Sud, laissant la Bretagne sur leur droite, pour découvrir les Pays de la Loire. C’est aussi de là que part la quatrième étape (Saumur / Limoges). On en profite pour déguster les délicieux fromages que sont le curé nantais et le saint-paulin (ou port-salut). À ne manquer sous aucun prétexte : le très original crémet d’Anjou, mélange de fromage frais, de crème et de blanc d’œuf fouetté auxquels sont rajoutés des ingrédients généralement sucrés (sucre, miel, fruits rouges…).
L’Auvergne, terre d’AOP
Place ensuite à la cinquième étape qui, depuis Limoges, mène le peloton dans le village du Lioran, en Auvergne, ancienne région française aujourd’hui regroupée avec le Rhône-Alpes. Les gourmets sont gâtés : cette région verdoyante est réputée pour son exceptionnel plateau de fromages. Bleu d’Auvergne, fourme d’Ambert, fourme de Montbrison, cantal, saint-nectaire et salers bénéficient tous d’une AOP, mais il ne faut pas pour autant oublier le bleu de Laqueuille, le gaperon, la brique du Forez, le fouchtra, le murol ou encore le carré d’Aurillac. Sur place ou devant sa télévision, on guette les troupeaux de vaches pour reconnaître l’une des grandes races bovines de la région : la rouge Salers, la belle Aubrac ou la rustique Ferrandaise.
Le Sud-Ouest : des tommes pyrénéennes au sommet
Avec la sixième étape, on quitte le Cantal à Arpajon-sur-Cère pour rejoindre Montauban, en Tarn-et-Garonne. La région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées s’ouvre alors aux coureurs et aux spectateurs dans toute sa diversité. On ne loupe pas les étapes 7 (L’Isle-Jourdain / Lac de Payolle) et 8 (Pau / Bagnères-de-Luchon) qui amènent les coureurs dans les Hautes-Pyrénées : belles grimpettes et descentes périlleuses au programme ! Dans ce site naturel d’exception, les tommes de brebis sont particulièrement réputées, mais la tomme noire et la tomme dorée des Pyrénées, élaborées avec du lait de vache et distinguées par une IGP, séduisent par leur douceur et leur moelleux. Avec la neuvième étape (Vielha Val d’Aran / Andorre Arcalis), on fait un détour par l’Espagne (et si on en profitait pour se régaler d’un petit-déjeuner local ?), avant de revenir en France (Escaldes-Engordany / Revel).
La onzième étape amènera le peloton vers l’Est : rendez-vous sur notre site le 11 juillet pour la suite de ce voyage dans la France laitière !